C’est en 1985, à 20 ans seulement, qu’Olivier Jullien décide d’assumer pleinement son désir le plus cher, malgré l’opposition de ses aînés : réaliser ses propres vins et se montrer à la hauteur des terroirs méconnus des Terrasses du Larzac, qu’il chérit plus que tout.
A cette époque, dans le Languedoc, on ne cherche pas à faire ses propres vins mais plutôt, comme le faisait avant lui son père et ses grands-parents, de « fournir des raisins » aux grandes caves coopératives de la région. Expression du terroir, approche biologique et bio-dynamique, recherche d’une identité dans les vins, capacité de garde, accords gastronomiques… toutes ces notions, si chères à Olivier, sont, dans les années 1980, bien loin des préoccupations de la majorité des « producteurs » de raisins du coin…
C’est donc seul, du côté de Jonquières, en louant, en plantant puis en achetant progressivement ses propres vignes, qu’Olivier va écrire une des plus belles pages de l’histoire des vins du Languedoc et montrer la voie à de nombreux jeunes vignerons de la région, la voie d’une viticulture saine, respectueuse du terroir, ambitieuse, capable de montrer que le Languedoc peut produire de très grands vins. Aujourd’hui encore, 35 ans après, Olivier continue inlassablement à repérer les meilleurs terroirs, à sauver – en les rachetant – de vieilles vignes de l’arrachage, menacées par la pression foncière et la proximité de la ville de Montpellier. Car il le sait, dans cette terre chaude, l’enracinement en profondeur est une des clés pour réussir de grands vins qui ne tombent pas dans l’excès de lourdeur et de chaleur mais conservent, au contraire, de la fraîcheur et de la vibration minérale.
Le plus impressionnant, c’est de constater à quel point Olivier n’a rien perdu de son enthousiasme, de son esprit aventurier, toujours à la recherche de la meilleure combinaison de sols (ses parcelles disséminées sur une vingtaine d’hectares occupent aussi bien des sols calcaires, que marneux, gréseux ou siliceux). Sa connaissance intime, presque charnelle, de chaque micro-terroir et de chaque pied de vigne est fascinante. Il n’hésite pas non plus à faire régulièrement varier les encépagements, toujours à la recherche de ce point d’harmonie, celui autour duquel la complexité du vin devient une sorte d’évidence, celui grâce auquel la main du vigneron semble s’effacer devant les équilibres intrinsèques du vin. Selon les millésimes, en blanc, on retrouve bien sûr du carignan et du chenin, mais aussi de petites quantités de roussanne, de viognier, du marsanne, de bourboulenc ou encore de grenache gris… Au final, Olivier a atteint aujourd’hui un niveau de maîtrise et de précision qui force l’admiration et en font le vigneron iconique de toute une région.
Le fil conducteur d’Olivier, pour ses blancs, c’est la recherche d’un profil épuré et fluide. Il aime les vins qui ne cherchent pas à s’imposer ou à impressionner coûte que coûte, mais qui sauront dévoiler, au fil des années qui passent, une vraie profondeur d’expression. Une des clés, c’est bien sûr de trouver pour chaque cépage, chaque grappe même, la juste maturité.
Pour Olivier, 2020 a permis de « souffler » un peu après une série de millésimes difficiles à la vigne et très déficitaires en quantité. Entre un automne plutôt calme et sec, un hiver pluvieux et un printemps lumineux, la vigne a pu se refaire une santé et puiser dans les sols tous les nutriments nécessaires à son développement harmonieux. Bien sûr, la fin d’hiver précoce, avec des températures très douces, aurait pu faire craindre un épisode de gel tardif et surtout, des attaques printanières du mildiou. Heureusement, tout au long de la saison, le vent du Nord a su le juguler rapidement. L’été chaud, ensoleillé, avec quelques pluies orageuses bienfaitrices mi-août offrait les conditions idéales pour des maturations homogènes et bien regroupées des raisins. Toute l'équipe a coupé de belles grappes à partir du 1er septembre. Fort de son expérience, Olivier a tout de suite compris qu’il tenait là des jus enthousiasmants, dans leurs aromatiques et leurs équilibres.
Il ne lui restait plus qu’à laisser parler sa science incomparable des élevages et des assemblages particulièrement justes et subtils. Il sait parfaitement jongler avec l’identité de chaque terroir pour parvenir, in fine, à ce degré d’équilibre qui, cette année encore, frise la perfection. Nous n’avons pas fini de nous régaler avec ce rare Mas Jullien blanc au profil floral, ample et élégant, gorgé d’un fruit frais, énergique et savoureux. Il est porté de bout en bout par l’expression excitante des sols, avec son élan salin et son cortège d’épices stimulantes. Un grand vin, d’une classe folle, à la capacité de garde évidente.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, subtil et identitaire, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre notes florales, fruits frais et tension minérale, le millésime 2020, placé sous le sceau de l’équilibre, a délivré un vin structuré, expressif et tonique.
Olivier Jullien démontre que les terroirs des Terrasses du Larzac peuvent produire un blanc profond, subtil et identitaire, marqué par une grande complexité. Naviguant élégamment entre notes florales, fruits frais et tension minérale, le millésime 2020, placé sous le sceau de l’équilibre, a délivré un vin structuré, expressif et tonique.
Superbe réussite pour ce 2015, bien loin des "canons" sudistes : un vin aérien et épuré, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. Du volume, de la tension, une intensité aromatique qui ne fera que se renforcer avec les années, une persistance minérale remarquable : tout est en place! Superbe.
Ce Blanc 2019 offre un profil resplendissant, d’un équilibre souverain entre sa grâce florale, sa pureté aquatique, la fraîcheur de son fruit et la prodigieuse énergie qu’il a su tirer des sols. Elle lui donne cette dimension à la fois épicée et finement mentholée qui stimule autant le corps que l’esprit. Une des plus belles réussites dans le...
Ce Blanc 2019 offre un profil resplendissant, d’un équilibre souverain entre sa grâce florale, sa pureté aquatique, la fraîcheur de son fruit et la prodigieuse énergie qu’il a su tirer des sols. Elle lui donne cette dimension à la fois épicée et finement mentholée qui stimule autant le corps que l’esprit. Une des plus belles réussites dans le...
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Ce Blanc 2018 nous ravit par son élégance sereine : une ouverture sur la noisette grillée, des fleurs séchées, une touche anisée de fenouil, l’éclat et la fraîcheur du fruit, sur le coing, la pêche et la poire, une nuance onctueuse de miel, une autre, plus tonique, de pomelo… le vin se déploie, tranquillement, porté par la justesse de ses équilibres....
Nous aimons les mots d’Olivier, presque surpris pas le niveau d’achèvement et l’assurance de ce 2012 : « Nous sommes dans la mezquita de Cordoue : les vieilles vignes de Carignan sont les piliers de marbres anciens, divers et variés, et le chenin semble trôner en cathédrale improbable, et pourtant logique, au centre de cet assemblage ambitieux »
S’il fallait une preuve que les blancs signés Olivier Jullien, si complexes et équilibrés, vieillissent admirablement bien : la voici! Ce splendide 2006 allie intensité minérale et douceur avec une élégance rare. Au nez comme en bouche, la complexité d'arômes et de saveurs fascine. Collector indispensable pour tous les fans du travail d’Olivier !
A la pureté cristalline que l’on retrouve de bout en bout s’ajoute ici une sensation de profondeur. Entre notes de citron confit, de pêche de vigne, de prune jaune, de pâte d’amande et de fleurs de printemps, le vin déploie son élégance et son toucher de bouche soyeux. Il livre une lecture extrêmement précise et originale de son terroir.
Ce 2009, réputé généreux, atteint ici des sommets de finesse aromatique, de complexité parfaitement maîtrisée et de plénitude. Olivier Jullien réussit avec ce vin le parfait mariage du végétal aérien et complexe, et du minéral. Un grand blanc de gastronomie aussi à l'aise sur des ris de veau qu'avec un loup grillé !
La preuve en magnum qu’Olivier Jullien est un immense vigneron, capable d’élaborer un blanc d’une rare intensité, plein d’énergie et de fraîcheur du haut de ses 12 ans. Il exprime avec un toucher de bouche cristallin la rencontre d'un fruit éclatant et ensoleillé et d'une minéralité profonde et vibrante. Attention, grand vin !
Ce 2017 brille par sa dimension florale et aérienne, sur les fleurs blanches et les herbes fines, et la fraîcheur des agrumes. Assez loin des standards du blanc « sudiste », surtout sur un millésime solaire et concentré, il fait preuve d'une grande élégance, avec son fruit croquant et sa trame minérale d'une précision d'horloger. Grande classe.
Un sommet d'élégance aérienne et de fraîcheur minérale, bien loin des "canons" sudistes : un vin fluide et dynamique, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. De l'élan aromatique, du volume, de la tension, une persistance minérale remarquable : tout est en place, prêt à se bonifier encore avec les années ! Superbe.
Un sommet d'élégance aérienne et de fraîcheur minérale, bien loin des "canons" sudistes : un vin fluide et dynamique, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. De l'élan aromatique, du volume, de la tension, une persistance minérale remarquable : tout est en place, prêt à se bonifier encore avec les années ! Superbe.
A la pureté cristalline que l’on retrouve de bout en bout s’ajoute ici une sensation de profondeur. Entre notes de citron confit, de pêche de vigne, de prune jaune, de pâte d’amande et de fleurs de printemps, le vin déploie son élégance et son toucher de bouche soyeux et livre une lecture extrêmement précise et originale de son terroir.
Ce 2009, réputé généreux, atteint ici des sommets de finesse aromatique, de complexité parfaitement maîtrisée et de plénitude. Olivier Jullien réussit avec ce vin le parfait mariage du végétal et du minéral. Un grand blanc de gastronomie aussi à l'aise avec des ris de veau qu'avec un loup grillé !
La preuve en magnum qu’Olivier Jullien est un immense vigneron, capable d’élaborer un blanc d’une rare intensité, plein d’énergie et de fraîcheur du haut de ses 10 ans, exprimant avec un toucher de bouche cristallin la rencontre d'un fruit éclatant et ensoleillé et d'une minéralité profonde et vibrante. Attention, grand vin !
Superbe réussite pour ce 2015, bien loin des "canons" sudistes : un vin aérien et épuré, d'une redoutable précision, associant de façon originale carignan et chenin. Du volume, de la tension, une intensité aromatique qui ne fera que se renforcer avec les années, une persistance minérale remarquable : tout est en place! Superbe.