Weingut Dönnhoff


Plus de 15 ans déjà que nous avons découvert les vins d’Helmut Dönnhoff, un peu par hasard il est vrai : nous avions « simplement » demandé à un célèbre caviste de Sarrebruck de nous faire découvrir le meilleur du Riesling allemand ! Ce fût pour nous une vraie révélation, une brillante leçon de style et de terroir, à travers laquelle le riesling confirme qu’il est vraiment un cépage exceptionnel, aux infinies nuances de texture et d’arômes.


Michel Bettane n’hésite pas à comparer Helmut Dönnhoff au grand Henri Jayer, tandis que d’autres le rapprochent d’Aubert de Villaine… comparaisons plus que flatteuses qui tiennent certainement à cette capacité qu’a eu Helmut Donnhoff de révéler dans toute sa complexité, sa pureté et ses infinies nuances, comment un cépage peut transcender son terroir. Ce grand monsieur du vin, affable et modeste, a clairement inscrit son vignoble des rives de la Nahe comme une étape essentielle sur la route des plus grands blancs de la planète. Notre dernière dégustation en novembre dernier, au salon Meininger’s Finest 100, nous a, une fois encore, laissé un souvenir ému.


Si la famille Dönnhoff possède et travaille des vignes du côté d’Oberhausen depuis plus de deux siècles, on doit clairement à Helmut d’avoir donné au domaine son admirable visage actuel. Sur les coteaux escarpés, aux multiples expositions, qui bordent les deux rives de la Nahe, les Dönnhoff exploitent aujourd’hui 25 hectares de vignes âgées entre 20 et 60 ans, très majoritairement plantés en riesling.


Le long des méandres de la rivière, ils ont su parfaitement capter les nuances de chaque sol, tantôt issus de schistes et d’ardoises, donnant aux vins une élégance incomparable, tantôt issus de roches volcaniques, avec des vins au profil plus épicé et minéral. Adeptes de rendements limités, littéralement obsédés par la juste maturité du fruit, vinificateurs de génie, aussi bien en sec qu’en vendanges tardives, Helmut et son fils Cornelius parviennent à donner à leurs vins une profondeur et un éclat incomparables.


Qu’ils soient bus jeunes, dans leur fraîcheur et leur aromatique étincelante de fleurs et de fruits croquants, ou après 10 ou 15 ans d’âge, laissant alors s’exprimer pleinement leur incroyable intensité minérale, les Rieslings des Dönnhoff s’inscrivent indubitablement au panthéon des plus grands blancs. Cerise sur le gâteau : la relève du grand Helmut Dönnhoff semble bien assurée ! Le très sérieux journal Frankfurter Allgemeine Zeitung ne décernait-il pas dès 2014 le titre de vigneron de l’année à … Cornelius Donnhoff. Après le père, le fils !


Absolument indispensable dans toute bonne cave.


Voir les vins de la Cave >