Arnaud Ente : rares joyaux d'une légende de Meursault

fin de la vente : 31/12/2023

Nous sommes fiers aujourd’hui de pouvoir vous ouvrir les portes d’une des adresses les plus secrètes et les mieux gardées de la Bourgogne, un petit domaine d’à peine 4 hectares qui rayonne pourtant si loin, faisant l’objet d’un véritable culte aux quatre coins du monde : Arnaud Ente à Meursault. C’est ici que naissent de précieux flacons, d’une pureté d’expression, d’un équilibre et d’une intensité indépassables. Des raretés absolues que seule une poignée d’heureux élus auront la chance de goûter quelques fois dans leur vie. Nous vous proposons de rejoindre ce cénacle très privé.

Au départ, Arnaud ne se destine pourtant pas à consacrer sa vie à la vigne. Certes, la vigne et le vin, il connaît bien : son grand-père est vigneron à Puligny-Montrachet. Mais c’est plutôt son frère, Benoît, qui semble promis à reprendre le flambeau familial. De son côté, Arnaud hésite sur le chemin à suivre : il y aura d’abord l’idée d’embrasser une carrière scientifique qui le conduit vers des études supérieures de biologie. Puis, changement de cap, Arnaud s’inscrit au concours de kinésithérapie… sans succès. Finalement, le service militaire le rattrape.

Au retour, le hasard ou la providence met sur son chemin celle qui deviendra sa femme, Marie-Odile. A ses côtés, Arnaud reçoit en 1990 une proposition de la part de son beau-père : reprendre les 3,5 hectares de vignes familiales à Meursault. Passée la surprise, il n’hésite pas longtemps : deux jours lui ont suffi pour accepter. Il s’inscrit immédiatement à une formation viti-œnologique en alternance, qu’il suit pendant deux ans avant de reprendre les vignes de la belle-famille en 1992. Le début d’un chemin singulier qui va conduire Arnaud et ses vins, contre toute attente ou presque, au firmament de ce que la Bourgogne produit aujourd’hui de plus précieux et de plus recherché !

Arnaud est bien conscient qu’il n’est pas du sérail : ses trois hectares et demi, complétés par la suite par quelques micro-parcelles sur Puligny-Montrachet, ne pèsent a priori pas grand-chose face aux grandes « institutions » de la Côte d’Or avec leurs collections de terroirs prestigieux, de premiers et grands crus… Pourtant, à force d’un travail de tous les instants, d’une quête jamais totalement satisfaite du geste parfait, d’un sens du détail absolument unique, c’est bien ici, du côté du d’En L’Ormeau en particulier, que Arnaud Ente écrit depuis près de 30 ans une des pages les plus passionnantes de l’histoire contemporaine des grands blancs de Bourgogne !

Rapidement, Arnaud comprend que c’est à la vigne que tout se joue, ou presque : c’est là que naît et mûrit le raisin, c’est ici qu’il se charge du goût et des arômes de ses origines. Et c’est bien de cette pureté originelle, de ce fruit idéal dont Arnaud va inlassablement se mettre en quête. « Si la qualité et la vérité du raisin sont là, sur le pied de vigne, mon objectif est d’en perdre le moins possible ». Méthodiquement, avec une précision d’orfèvre, Arnaud va s’attacher à adopter, et parfois à retrouver dans une histoire oubliée, les meilleurs pratiques viticoles, celles qui contribuent à retrouver l’harmonie entre la vigne et son environnement. L’équilibre, toujours l’équilibre.

Fini les engrais de synthèse, place aux couverts végétaux, où chaque plante assure une fonction, dans un équilibre subtil et complexe. Fini les passages de tracteurs et les labours trop intrusifs, qui compactent et détruisent bien souvent la vie des sols, place à l’aération et au maintien de leur porosité. Finies les tailles qui mutilent la plante, place à la préservation des flux de sève à travers une pratique ancienne qu’il remet au goût du jour, la taille Poussard. Féverolle, épeautre, pois, vesce ou pâturin : il suffit de se balader entre les rangs de vignes d’Arnaud pour voir à quel point on entre ici dans un véritable éco-système, où tout se tient, tout dialogue avec tout, avec pour seuls objectifs la résilience du sol et de la plante, pour affronter les excès climatiques que la Bourgogne connaît aujourd’hui, et la quête d’un raisin imprégné de son terroir.

A la cave, Arnaud inscrit d’abord ses pas dans un certain classicisme : comme son grand-père avant lui, il cherche des maturités avancées et des degrés élevés puis pratique des élevages longs en pièces bourguignonnes, des collages sur fûts et des mises en bouteille à la chèvre. Il n’hésite pas non plus à demander conseil, à ses débuts, à un vigneron qu’il admire, Jean-François Coche, qui n’aura de cesse de l’encourager à suivre son chemin.

Puis vient le tournant des années 2000 : il y a d’abord les prémices du réchauffement et du dérèglement climatique, avec la multiplication d’évènements violents et le constat fait à la vigne que les maturités sont de plus en plus irrégulières, chaotiques parfois : les degrés peuvent monter en flèche en quelques jours seulement… Une situation qui amène Arnaud à s’interroger sur la définition de la juste maturité. Mais il y a aussi son propre goût qui a évolué : au fil de ses expériences de dégustation, Arnaud s’est découvert une sensibilité pour des expressions plus tendues et ciselées des vins, sur le modèle de quelques grands Rieslings alsaciens qui vont l’inspirer, comme le Clos Sainte-Hune qu’il cite volontiers.

Le style des vins d’Arnaud va dès lors s’affiner : les vendanges sont plus précoces, les pressurages sont plus doux, les débourbages sont plus serrés afin de capter l’aromatique du fruit avec davantage de précision. Les contenants d’élevage évoluent également : des pièces, il passe au demi-muids, plus grands, puis aux foudres, avant d’expérimenter depuis quelques années déjà les globes de verre (ces fameux « wine globes », un grand contenant original qui séduit de plus en plus de vignerons d’élite). A travers ces évolutions, Arnaud reste fidèle au but qu’il s’est fixé : diminuer l’empreinte boisée ou toute autre influence exogène qui pourrait modifier ou altérer ce goût pur et originel qu’il recherche.

En près de 30 ans, Arnaud Ente a incontestablement laissé son empreinte dans l’histoire contemporaine de la Bourgogne viticole. Si son travail inspire désormais de nombreux vignerons d’ici ou d’ailleurs, c’est bien parce qu’il a atteint une sorte d’absolu que celles et ceux qui ont eu la chance de goûter ses vins ont pu ressentir. Un absolu de pureté et d’équilibre, un absolu de raffinement aromatique et d’élégance, un absolu d’intensité vibratoire. Michel Bettane ne s’était vraiment pas trompé lorsqu’il en a fait, dès 2013, son « Homme de l’année », voyant en lui « le plus grand vinificateur de chardonnay sur la planète ».

Malheureusement, ses vins si rares s’arrachent dans le monde entier, les rendant quasiment introuvables aux amateurs que nous sommes. C’est avec un plaisir immense que nous vous proposons en exclusivité ces toutes dernières bouteilles du millésime 2018 : une occasion unique de découvrir et de mettre en cave quelques-uns des plus beaux flacons que la Bourgogne produit aujourd’hui.

C’est culte, c’est introuvable et c’est uniquement sur la Route des Blancs.

https://laroutedesblancs.com/film_arnaud_ente.mp4

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  • Nombreux sont les amateurs à regretter qu'un talent exceptionnel comme Arnaud Ente n'ait pas la chance d'exploiter un Grand Cru. En goûtant ce Meursault Gouttes d’Or, on se dit qu’Arnaud tient « son Grand Cru » ! Les vins d’une telle classe sont rares : à la perfection de la réalisation s’ajoute une émotion qui vous saisit dès la première gorgée.

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    Bon d’achat Fidélité : 3 %
  • Une cuvée emblématique du Domaine qui a contribué à assoir la réputation d’Arnaud Ente comme un des vignerons les plus admirés sur la planète. Un vin de bouche et de gastronomie par excellence, d'une élégance prodigieuse, qui illuminera vos repas de fête : Saint-Jacques, langoustines, homard, chapon de Bresse, ris de veau, régalez-vous !

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  • Assemblage d'une sélection de raisins du clos d'En l'Ormeau et de vieilles vignes du terroir très calcaire des Casse-Têtes, ce Meursault nous plonge dans le plus pur style d'Arnaud Ente : loin de toute opulence, on vogue sur un océan de finesse et d'intensité vibratoire. Ciselé, doté d'une énergie prodigieuse, il s'étire à l'infini. Grand.

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  • Ce vin est un Bourgogne : nous avions du mal à y croire en le découvrant le mois dernier. Le raffinement et la verticalité du nez nous emmènent du côté d’un 1er Cru de Puligny. La profondeur et l’intensité des saveurs nous rappellent quelques magnifiques crus murisaltiens. Peut-être le plus grand Bourgogne goûté à ce jour : hors-catégorie.

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