Domaine Jo Landron

Précurseur d’une viticulture de terroir, biologique et bio-dynamique, Jo Landron s’est imposé comme une des figures majeures du vignoble : par la précision et la sincérité de son approche, il a largement contribué à faire redécouvrir les vins du pays nantais et redorer le blason de l’appellation Muscadet, trop longtemps dévalorisée. Car, oui, lorsque l’on goûte un vin de Jo Landron, on comprend toute la richesse et la subtilité de ces terroirs des coteaux de la Sèvre nantaise.

Lorsque Jo rejoint en 1979 le domaine créé par son père et son oncle, nous sommes ici comme ailleurs en plein âge d’or de la mécanisation et de la course aux rendements…souvent au détriment de la qualité. Déjà convaincu que l’avenir passera par un véritable retour aux sources, celles d’une culture en harmonie avec le terroir et l’environnement, Jo va patienter jusqu’en 1987 pour convaincre son père de démarrer une véritable révolution culturelle et culturale, centrée sur la recherche d’un raisin parfaitement sain, mûr et surtout « concentré de terroir ».

Jo a compris que la diversité géologique de ce coin de pays nantais entre sols d’amphibolites, de quartz, de grès, de gneiss, plus ou moins profonds, plus ou moins siliceux, plus ou moins argileux, pouvait être un formidable atout et il est très vite bien décidé à en faire la démonstration par le vin ! Dès la fin des années 1980, le labour des sols est introduit, tandis que tous les intrants chimiques sont bannis et les rendements désormais drastiquement limitée (taille courte, ébourgeonnage, vendanges vertes si nécessaire). Vient ensuite le temps de la conversion biologique, obtenue en 2002 puis bio-dynamique en 2011.

Le succès est rapidement au rendez-vous, et c’est aujourd’hui plus de la moitié de la production du Domaine qui est exportée, les vins de Jo Landron figurant aussi en bonne place sur toutes les cartes de la haute restauration. Succès largement mérité tant les blancs de Jo, d’une régularité sans faille, dotés d’un fruit juste parfait, affichent un profil plein et racé, associant matière, volume et une minéralité très prononcée. Oui, le melon de Bourgogne sait donner de grands vins de terroir, capables d’évoluer magnifiquement sur 10 ans ou plus ! Une fois de plus, Jo Landron nous régale avec ses cuvées de très haut vol et nous a fait le plaisir de nous en réserver quelques bouteilles, de plus en plus difficiles à se procurer.

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